RMLE 1915 – 1920

Régiment de marche de la Légion étrangère

Op 11 november 1915 werd het Régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE) opgericht door het samenvoegen van de overgebleven manschappen van het 2e RM 1er RE en het 2e RM 2e RE.
Er volgde een periode van instructie en oefeningen.

1916

Op 20 februari 1916 vertrok de eenheid in vrachtauto’s naar het front naar de sector Marest sur Matz.
Het RMLE werd in de tweede linie Marqué – Glisé – Vignemont geplaatst.

1917

1918

2 september 1918

J.M.O. p.198

2 SEPTEMBRE
Le 2 Septembre au Matin, les bataillons du Regiment occupent leurs emplacements de départ fixée par le plan d’engagement.
Dans la matinee du 2 reçu le plan d’engagement de la 1ere Brigade.
L’heure H est fixée à 14 Heures.

EXECUTION DE L’ATTAQUE
à l’heure H = 14 heures les bataillons de 1ere ligne se mettent en marche, conformément à l’horaire. Les compagnies de tête franchissent sans encombre le glacis à l’Est de la ferme BEAUMONT et arrivent au Sapin. Là elles sont prises d’enfilade et cloués sur place par de nombreuses mitrailleuses tirant de la côte 172.
Les compagnies de 2eme ligne des bataillions de tête sont fausgées de flanc par des quantités de mitrailleuses situées à la lisiére Nord du Bois de BEAUMONT. Les bataillons de la 59e D.I. chargés d’attaquer le Bois de Beaumont et la cropue 172 avaient étè arrétés sur la base de depart et n’avaient du progresser découvrant ainsi notre flanc droit.
La section de tanks qui devait flanquer à droite le 12éme B.C.M. n’avait pas paru.
Les bataillons de tête (2e bataillon et malgache) parviennent cependant à reprendre la progression mais sous l’action de ces feux de flanc, subissent un retard sur l’horaire prévu et ne collent plus au barrage.

[Cont.]



Orders en besluiten waarin het RMLE vernoemd zou worden

FOURRAGÈRE DOUBLE AUX COULEURS DES RUBANS DE LA LÉGION D’HONNEUR ET DE LA CROIX DE GUERRE

LE RÉGIMENT DE MARCHE DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE
J.O. du 7 janvier 1919 – Page 221

1° Chargé, le 9 mai, sous les ordres du lieutenant-colonel Cot, d’enlever à la baïonnette une position allemande très fortement retranchée, s’est élancé à l’attaque, officiers en tête, avec un entrain superbe, gagnant d’un seul bond plusieurs kilomètres de terrain, malgré une très vive résistance de l’ennemi et le feu violent de ses mitrailleuses. —
( Ordre n° 102 du 8 septembre 1915. )

2° Pendant les opérations du 20 septembre au 17 octobre 1915, sous le commandement du lieutenant-colonel Cot, a fait preuve des plus belles qualités de courage, d’entrain et d’endurance. Le 28 septembre, avec un admirable esprit de sacrifice, s’est lancé à l’assaut d’une position qu’il fallait enlever à tout prix et, malgré le feu extrêmement dense des mitrailleuses ennemies, est parvenu jusque dans les tranchées allemandes. —
( Ordre n° 478 du 30 janvier 1916. )

3° Le 25 septembre 1915, s’est élancé à l’assaut des positions ennemies avec un entrain et un élan superbes, faisant de nombreux prisonniers et s’emparant de plusieurs mitrailleuses. —
( Ordre n° 478 du 30 janvier 1916. )

4° Sous l’énergique commandement de son chef, le lieutenant-colonel Cot, le régiment de marche de la légion étrangère, chargé, le 4 juillet 1916, d’enlever un village fortement occupé par l’ennemi, s’est élancé à l’attaque avec une vigueur et un entrain remarquables, a conquis le village à la baïonnette, brisant la résistance acharnée des Allemands et s’opposant ensuite énergiquement à toutes les contre-attaques de renforts amenés dans la nuit du 4 au 5 juillet 1916. A fait 750 prisonniers dont 15 officiers et pris des mitrailleuses. —
( Ordre général n° 385 du 27 août 1916. )

5° Merveilleux régiment qu’animent la haine de l’ennemi et l’esprit de sacrifice le plus élevé. Le 17 avril, sous les ordres du lieutenant-colonel Duriez, s’est élancé à l’attaque contre un ennemi averti et fortement retranché et lui a enlevé ses premières lignes. Arrêté par des mitrailleuses et malgré la disparition de son chef, mortellement touché, a continué l’opération par un combat incessant de jour et de nuit, jusqu’à ce que le but assigné fût atteint. Combattant corps à corps pendant cinq jours et malgré de lourdes pertes et des difficultés considérables de ravitaillement, a enlevé à l’ennemi plus de deux kilomètres carrés de terrain. A forcé, par la vigueur de cette pression continue, les Allemands à évacuer un village fortement organisé, où s’étaient brisées toutes nos attaques depuis plus de deux ans. —
( Ordre n° 809 du 7 mai 1917. )

6° Le 20 août 1917, sous l’énergique impulsion de son chef, le lieutenant-colonel Rollet, s’est élancé à l’assaut d’un village et d’un bois puissamment organisés. Malgré les difficultés du terrain, les a enlevés avec une telle fougue, qu’en dépit de nos propres barrages, il a dépassé l’objectif final qui lui avait été assigné, à près de 3 kilomètres de son point de départ. Entreprenant aussitôt une nouvelle action, qui n’avait été prévue que pour une date ultérieure et dans une direction toute différente, a fait preuve de ses belles qualités manœuvrières en se rendant maître d’une série de hauteurs, puis d’un village dont l’enlèvement avait coûté précédemment de lourds sacrifices à l’ennemi. A ainsi assuré la possession d’un front de 2 kilomètres 500 et la capture de 680 prisonniers, de 8 canons et de nombreuses mitrailleuses. —
( Ordre du 20 septembre 1917. )

7° Le 26 avril 1918, sous le commandement du lieutenant-colonel Rollet, animé d’une indomptable énergie et du plus bel esprit de sacrifice, s’est magnifiquement élancé à l’attaque du bois de Hangard et du plateau au sud de Villers-Bretonneux, remplissant sa mission malgré une résistance opiniâtre de l’ennemi. S’est cramponné ensuite au terrain conquis, résistant successivement à cinq contre-attaques, maintenant intégralement les gains de la journée et contribuant, par son héroïsme, à briser la ruée de l’ennemi. —
( Décision du général commandant en chef, du 8 juillet 1918. )

8° Magnifique régiment, qui, sous les ordres de son chef, le lieutenant-colonel Rollet, dans la dure période du 28 mai au 20 juillet 1918, vient de rehausser encore sa réputation par sa vaillance, son énergie et sa ténacité. Les 30 et 31 mai, a arrêté net la ruée ennemie et maintenu intégralement ses positions. Le 12 juin, avec des effectifs extrêmement réduits, a réussi à briser une attaque ennemie très supérieure en nombre et a causé à l’ennemi des pertes considérables. Le 18 juillet, a enlevé, avec un entrain merveilleux, une succession de positions puissamment fortifiées. A ainsi atteint d’un seul élan son objectif situé à près de quatre kilomètres des premières lignes, capturant plus de 450 prisonniers, 20 canons et un nombre considérable de mitrailleuses et de minenwerfer. Dans la nuit du 19 au 20 juillet, a mis une fois de plus en valeur ses incomparables qualités manœuvrières en débordant par le nord un ravin où l’ennemi avait accumulé de nombreuses défenses, faisant tomber toutes les résistances et réalisant ainsi une avance totale de près de 11 kilomètres. S’est maintenu énergiquement sur la position conquise en dépit des violentes contre-attaques ennemies. —
( Décision du général commandant en chef, du 27 août 1918. )

9° Régiment d’élite, qui, au cours des opérations du 27 août au 16 septembre 1918, sous le commandement de son remarquable chef, le lieutenant-colonel Rollet, vient d’affirmer une fois de plus ses hautes qualités militaires.
Le 2 septembre, au mépris des feux croisés de mitrailleuses qui fauchent ses vagues d’assaut, il progresse jusqu’à son objectif qu’il atteint et organise ; il s’y maintient, repoussant de puissantes contre-attaques.
Du 3 au 13 septembre, par des combats incessants nuit et jour, dans une atmosphère saturée de gaz, sous de violents bombardements et des rafales de mitrailleuses, pied à pied, à la grenade, il pousse ses lignes en avant, en un effort d’une héroïque constance.
Le 14 septembre, avec une fougue admirable, après douze jours de lutte très dure, il enlève un des saillants réputés inexpugnables de la ligne Hindenburg, y cueille plus de 500 prisonniers, des canons et une grande quantité de matériel. —

( Décision du général commandant en chef, du 27 octobre 1918. )

Nederlanders legionairs die dienden in deze eenheid

Achternaam Voornamen Geboorte datum Geboorte plaats Legioen periode
Ariaans Jean Hubert 01-11-1897 Born 1914-1918
Arnoldussen Jan Karl 12-07-1884 Renkum 1913-1916
Batta Ludovicus Henricus Hubertus 13-02-1881 Amby 1916-1916
Bemelmans Maria Josef Eberhard 25-03-1889 Aken (Duitsland) 1914-1916
Cohen Maurice Leon 20-10-1892 Amsterdam 1915-1918
De Boer Michel 26-07-1882 Amsterdam 1914-1919
De Wijs Dirk Joan Henricus 21-09-1873 Amsterdam 1914-1919
Dolleman Bernardus 20-04-1881 Arnhem 1912-1918
Götz van der Vet Johan Frederik 14-08-1887 Den Haag 1914-1918
Huijge Alphonsus Petrus Johannes 20-09-1888 Amsterdam 1914-1919
Janssen Gerardus Stephanus Petrus 24-08-1872 Rotterdam 1914-1919
Kuijpers Jacob 02-12-1875 Maastricht 1906-1916
Laurent Edouard 12-11-1882 Penang Nederlands Indië 1914-1917
Nieuwensteed Willem 25 juli 1872 Amsterdam 1914-1918
Oostindie Hendrikus 21-07-1877 Monnikendam 1914-1916
Overvoorde Willem 27-12-1884 Den Haag 1916-1931
Poublon Theodore Henri Louis 02-10-1899 Velp 1918-1919
Sanders van Loo Adriaan Herman Zeger 03-07-1874 Amsterdam 1914-1916
Sinoo Johannes 17-08-1882 Gorinchem 1914-1917
Van Brederode Jacobus Johannes 26-09-1888 Haarlem 1914-1918
Van Oppen Francois 28-08-1891 Soerabaja (Nederlands Indie) 1915-1919
Van Os Johannes Gerardus 07-03-1897 Dordrecht 1915-1918
Vervorst Hans Wilhelm 27-07-1883 Rotterdam 1915-1918
Vogtschmidt Gerardus Diederik Constantinus 27-08-1875 Amsterdam 1899-1917
Windhausen Joseph Christoforus 25-07-1893 Roermond 1912-1918