15 Janvier 1908, Adolphe BOURGOIS, décédé au Maroc

Introduction

I found following postcard “Carte Postale” on the Auction site Ebay.fr in December 2023.
Whether the soldier depicted on this “Carte Postale” is really a legionnaire I am at this moment not a 100% certain.
He definitively looks like one, but with his long neck flap, maybe a little bit too much like the popular classical stereotype.

Maroc 15 Janvier 1908

What makes this card interesting is its caption:

“Adolphe BOURGOIS, décédé au Maroc, le 15 Janvier 1908”.

The data coincides with an operation at the time in Morocco denoted as the “Première affaire de Settat”.

The name of Adolphe BOURGOIS could so far not be found in any casualty list.
For completeness I would like to add, that this soldier also might have died outside of combat and in another location in Morocco.

No name of an editor and/or photographer could be found on the back of the card.
At the back is printed RÉPUBLIQUE FRANÇAISE CARTE POSTALE.
Who and also why this card was issued as such remains currently unanswered.
For an anti-legion propaganda card frequently issued in Germany in this period it appears somewhat too modest and the uniform too correct as well as depicting a proper North African countryside.

The historical context of the “Carte Postal”

The day after I had written the above post, I realised I had not explored the French Website Gallica to its full extent.
More specific I had not used the “Recherche Avancée” options.
This time I used the “PAR PROXIMITÉ” option and entered as search terms the first and last name, Adolphe and Bourgois. For the criterion; that these should have a distance in any text of not more than 1 word.
The results were beyond my expectations.
Several newspaper articles were found not only covering the circumstances of the death of Adolphe Bourgois, but also information about his military career and an extensive report about his funeral in Tourcoing.
In view of all the media attention it could be the postcard was issued to be distribution or even sold to visitors of the funeral or as a kind of deathcard.

With the exact details about his dead, his name, misspelled, could also be found in the casualty list of the 2°Régiment Etranger.

LEG BOURGEOIS Adolphe, Philippe 15000
2°Régiment Etranger
1908-01-16 Ber Rechid
Conquête et pacification du Maroc Maroc
Décédé des suites de blessures au combat Combat de Setttat le 15-01-1908

Adolphe Bourgois was born in 1882 and joined in 1901 when he was 18 years old the 1er régiment de chasseurs d’Afrique. He served for 4 years. In 1906 he wanted to re-enlist the chasseurs d’Afrique but this was not possible because the number of regulatory admissions had been reached. As an alternative he joined in the 1er régiment étranger. He soon obtained his corporal’s stripes with the aim of being able to be reintegrated into the chasseurs d’Afrique. He awaited the ministerial decision, when on December 3, his battalion (4th of the 2 RE ) was sent to Casablanca. He got wounded in Settat on the 15 of januari 1908 and died the following day in Ber Rechid, most likely in the Hôpital de Campagne situated there.

The reason why the death and funeral of this legionnaire drew such a media attention might be related to the fact he was a Frenchman by birth combined with the fact that casualty numbers in the Moroccan campaign at the time were relatively low. Still the fact that a soldier receives almost a state funeral remains a rather unique event.

22 janvier 1908 Le Mémorial des Vosges

23 janvier 1908 Le Grand écho du Nord de la France
Un Tourquennois mort au Maroc

CHEZ LES PARENTS DU SOLDAT BOURGOIS.
— LEUR DOULEUR EST NAVRANTE.
— MORT DES SUITES DE BLESSURES REÇUES AU COMBAT DE SETTA, PRÈS DE BER-RECHID.
— AU 1er CHASSEURS D’AFRIQUE ET AU 1er ETRANGER.
— ON ESPÈRE QUE LE CORPS DU BRAVE MILITAIRE SERA RAMENÉ A TOURCOING

Photographs of Adolphe BOURGOIS as legionnaire and as chasseur d’Afrique.
Note the image of him as a legionnaire is the same as on the postcard, but mirrored

Un télégramme du colonel du 1er régiment de la légion étrangère, parvenu à la mairie de Tourcoing, annonce la mort au Maroc, du soldat Adolphe Bourgois, 26 ans, de la 16° compagnie du 4° bataillon, décédé à Ber-Rechid, à la suite du récent combat dans le défilé de Setta, contre la mahalla commandée par Mouley-el-Rachid et renforcée par les Chaiouas.

L’administration municipale a fait prévenir avec tous les ménagements possibles, les parents du soldat, M. et Mme Bourgois-Pollet, qui habitent, rue du Point-Centrale, n° 3. Le père, qui fut pendant plus de 20 ans employé à l’imprimerie Mathon et Lemaire et qui est âgé de 65 ans, est actuellement occupé comme tisserand chez MM. Emile et Paul Toulemonde, boulevard Gambetta.

La famille se compose de huit enfants, six garçons et deux filles. Le soldat était le deuxième et les moins âgés, — une fillette et un garçonnet, — ont 13 et 10 ans. L’aîné, Paul Bourgois, est chauffeur d’automobile chez M. Lehembre-Honoré, à Lille.

Nous avons trouvé, chez elle, la pauvre mère, pleurant à chaudes larmes. Ce fils, qui vient de lui être ravi, était son orgueil et sa joie, Elle ne peut croira qu’elle ne le verra. plus, et sa douleur est nàvrante.
Mme Bourgois veut bien nous apprendre que son fils Adolphe s’est engagé, en 1901, à l’âge de 18 ans ,au 1er régiment de chasseurs d’Afrique, en garnison à Blidah. Il y passa quatre ans et quitta l’armée avec les meilleures notes.
De retour à Tourcoing, Adolphe Bourgois, qui, avant son départ au régiment, avait travaillé dans les entreprises de terrassement, ne trouva plus à se faire occuper, et l’idée lui vint de contracter un nouvel engagement. Grande fut sa déception, de ne pouvoir plus être admis aux chasseurs d’Afrique, le nombre d’admissions réglementaires étant atteint.
C’est alors qu’il fut incorporé — ceci se passait en 1906 — au 1er régiment étranger, à Géryville. Il ne tarda pas à obtenir les galons de caporal, qu’il avait rendus, il y a trois ! mois, dans le but de pouvoir être réintégré aux chasseurs d’Afrique. Il attendait chaque jour la décision ministérielle, lorsque le 3 décembre dernier, son bataillon fut envoyé à Casablanca. -Tout dernièrement, le soldat Bourgois avait obtenu la médaille coloniale avec l’agrafe du Sahara.
Ses-parents ont multiplié les démarches, durant la journée de lundi, dans le but d’obtenir l’authorisation de faire revenir à Tourcoing, le corps de leur enfant .
J’espère bien, nous a dit Mme Bourgois, qu’on nous accordera cette suprême consolation, car tous mes enfants , mon mari et moi, nous nous saignerons des quatre membres s’il le faut, pour payer les frais de transport du du cadavre de notre cher Adolphe !

Il nous a été donné de prendre connaissance d’une lettre écrite par Adolphe Bourgois, à Casablanca, le 12 décembre [1907] dernier. Nous en extrayons-ces passages :
En arrivant ici, ce qui m’a le plus frappé,’ ce sont les maisons brûlées, et un village indigène, pittoresque au possible. Je n’ai pas encore eu le loisir de visiter la ville à fond.

Ce matin, nous avons eu une alerte Une sentinelle d’avant-garde a fait feu sur un cheval qui s’était détaché et galopait en dehors du camp. Ne sachant ce que c’était, nous som-mes tous sortis des baraques et sommes partis en reconnaissance, de quatre à dix heures du matin.

Je voudrais bien, mes chers Parents, qu’il se passe ici un engagement..et je-vous assure que si je vois des Marocains, je ferai en sorte de ne pas les manquer : je veux en tuer plusieurs.
… s Je me porte très bien. Nous sommes couchés à terre, aussi le cache-nez et le gilet de chasse que vous m’avez envoyés me servent bien ; j’ai chaud pendant les nuits, qui sont très humides. Le jour, il fait une chaleur atroce… »

M. et Mme Bourgois-Pollet ont écrit au ‘colonel du 1er régiment étranger, pour le prier de vouloir bien-leur faire parvenir quelques détails sur les derniers instants de leur fils.


14 mars 1908 Le Grand écho du Nord de la France

Le Légionnaire Bourgois TUÉ AU MAROC

Les funérailles. — Une imposante manifestation. — A la maison mortuaire

Tourcoing a fait, jeudi matin, de grandioses funérailles au légionnaire Bourgois, mort à Ber-Rechid, frappé d’une balle ennemie. Rarement spectacle plus impressionnant fut offert á la population. Jamais on ne vit pareille affluence.
Dès huit heures et demie, la foule a commenee à arriver boulevard Gambetta, et, à neuf heures, aux abords de la rue du Point Central, il n’y avait moyen de circuler. Aux fenêtres, beaucoup de drapeaux, cravatés d un crêpe.
Devant la maison, mortuaire, dont la façade, en raison de son peu d’élévation, a dû être exhaussée au moyen de madriers sur lesquels ont été apposées les tentures funéraires, stationnent de nombreux groupes de militaires de tous grades et de toutes armes.
Il est neuf heures vingt quand arrive de Lille des un break conduit par un soldat du train de équipages ; il s arrête à quelques mètres de la maison mortuaire. M. le général Davignon, commandant le 1er corps d’armée, en descend, accompagné d’un de ses officiers d ordonnance, M. le capitaine Rousset.

M. LE CENERAL DAVIGNON DEVANT LE CERCUEIL

M. le général Davignon parvient, non sans peine, à pénétrer dans la maison mortuaire, Il salue le cercueil d’Adolphe Bourgois, recouvert d’un drapeau tricolore frangé d’argent, sur lequel a été placée la palme offerte par la Croix-Rouge Française.
Apercevant le père du légionnaire agenouillé près du cercueil, M. le général Davignon s avance vers lui, et lui prenant la main qu’il tient serrée dans la sienne, lui dit :
« Je vous ai déjà exprimé quels étaient mes sentiments, mais i ai tenu à venir à nouveau vous en réitérer l’assuranc, l’exemple qu’a donné votre fils est de ceux qu’on ne saurait trop honorer. »
M. Bourgois remercie le général Davignon de sa démarche et le prie d’être auprès de tous les officiers et soldats venus à Tourcoing pour rendre les derniers devoirs à son fils, l’interprète de sa reconnaissance.

LA LEVÉE DU CORPS

Il est exactement dix heures moins le quart lorsque le clergé procède à la levée du corps.
M. le chanoine Leclercq, doyen de Saint-Christophe, assisté de MM. Gruson, pro-doyen de Notre-Dame, et Gavelle, curé de Notre-Da-me-de-Lourdes, récite les prières d’usage. Plus al cinquante enfants de chœur précèdent les prêtres et la maîtrise, qui a été considérablement renforcée. Un groupe – important d’élèves du Collège marche derrière la croix. Lorsque le cercueil sort de la maison, le piquet de soldats du 43e de ligne, baïonnette au canon, rend les honneurs.
On remarque beaucoup devant le corbillard un soldat des équipages de la flotte décoré de la médaille militaire : il porte sur un coussin de velours noir la médaille coloniale, avec agrafe du Sahara, du légionnaire Bourgois. C’est le marin Verhœven, blessé le 20 septembre dernier, sur le « Galilée », en défendant le consulat français.
Les cordons, du poêle sont tenus par MM.
Logé, du 16° régiment d’infanterie coloniale ; Desplancke, du 3° spahis, à Guelma ; Mauborgne, du 43° de ligne ; Desbonnet, du 60 chasseurs à cheval ; Lemahieu, du 1er escadron du train des équipages ; De Kussche, du 16e bataillon de chasseurs à pied ; Henri Carpentier, ami personnel de la famille, et Emile Henry, président de la Société des Anciens soldats coloniaux.

LE CORTÈGE. — LES AUTORITÉS, LES DELEGATIONS ET LES COURONNES.

Le cortège se met en route dans l’ordre suivant, alors que sur tout le parcours, la foule s’entasse sur les trottoirs, aux fenêtres, partout ; les voitures et les tramways sont pris d’assaut.
Immédiatement derrière le corps, précède par la Musique municipale, jouant des marches funèbres, se tiennent M. le général Davignon, M. Emile Lecomte, premier adjoint, remplaçant M. Gustave Dron, député-maire, retenu à Paris ; M. Royer, secrétaire particu-lier de M. le Préfet du Nord, spécialement délégué par M. Vincent pour le représenter officielle iii ent.
Viennent ensuite : le Conseil municipal, ayant- à sa tête MM. Salembien, Flament et Cordier, adjoints ; MM. Henri Loridan et Emile Banois, conseillers généraux ; Sion-Arnould, conseiller d’arrondissement ; les juges de paix ; MM. Emile Leblanc, adjoint au maire de Roubaix ; Lefebvre, président, et Jes membres du Tribunal de Commerce ; Edmond, Masurel et Jules LahQusse, membres, et Petit, secrétaire de la Chambre de Commerce ; Thaune, consul de Belgique ; Segard-Carrissimo, vice-consul de la République Argentine ; Lorthiois, vice-consul de l’Uruguay ; les administrateurs des Hospices et du Bu-! reau de bienfaisance ; le Cercle des officiers et son président, M. Georges Duvillier-Motte ; Bourbon, inspecteur primaire ; Ringot, proviseur, et les professeurs du Lycée ; de nombreux directeurs et directrices d’écoles ; MM. Marlièife, capitaine, et les officiers de douanes ; la Fanfare el LI Point-Central ; les fonctionnaires-; les chefs de tous les services municipaux avec M. Dramais, secrétaire général de la mairie ; les sociétés des Anciens militaires coloniaux ; de tir et d’instruction militaire des Anciens sous-officiers ; des Anciens sous-officiers et soldats ; des Combattants de 1870-1871 ; des Sauveteurs du Nord ; des”‘ Vétérans des armées de terre et de mer ; des Anciens militaires de la marine et des colonies, etc…
Des délégations du chemin de fer du Nord, des Postes et Télégraphes, dé la Gendarmerie, de l’Octroi, de la Police, etc…
Les représentants des corps de troupes de la garnison, de Lille, auxquels s’étaient joints des capitaines et des lieutenants du 43e de ligne et du 6e chasseurs à cheval, formaient un groupe d’autant plus important que toua les militaires, originaires de -Tourcoing, avaient obtenu, — il leur avait suffi d’en faire la demande à leurs colonels ou chefs de corps, — l’autorisation d’assister, aux obsèques.
Chaque délégation ou société était précédée de son drapeau voilé d’un crêpe.
Il nous serait impossible d’énumérer toutes, les couronnes, celles envoyées par la ville de Tourcoing, les Anciens coloniaux, l’Union de gymnastique tourquennoise, la Saint-Paul de Roubaix, le Cercle des officiers, la Fédération des Anciens sous-officiers et soldats, des Vétérans de 1870, 3e l’Ecole de tir, ‘etc…

A L’EGLISE. — ALLOCUTION DU CURÉ

La foule est si considérable près de l’église du Sacré-Cœur que, seules, sont admises & y pénétrer les personnes ayant figuré au cortège. Mais les curieux qui veulent entrer aussi se précipitent sur le perron et une poussée formidable se produit. Les agents ne peuvent tenir tête à ce flot humain qui menace d’envahir l’église. M. Tairdi, commissaire central, donne alors l’ordre de fermer le portail et, à partir de ce moment, malgré les protestations de ceux qui veulent assister à la cérémonie et s’écrasent aux abords de l’église, plus personne n’est admis à y entrer.
Les soldats du 43″ forment les faisceaux près du grand portail ; les sapeurs-pompiers, commandés par M. Meurillon, lieutenant, font de même.
La messe est dite par M. l’abbé Ducoulom-bier, curé, qui, apres l’Evangile, monte en chaire et prononce une touchante allocution, dans laquelle il parle du culte de la patrie. Il fait l’éloge « du défunt dont le sang a rougi le drapeau de la France » ; il salue le père et la famille « dont Adolphe Bourgois sera l’éternel honneur, comme il sera celui de la ville de Tourcoing», et, en finissant.. «il s’incline devant un glorieux cercueil; qui renferme les restes d’un héros ».
Il est près de onze heures et demie lorsque le service religieux prend ftn,et que le cortège, dans le même ordre que précédemment, se met en toute pour le cimetière du Pont-de-Neuville, en passant par le boulevard Gambetta, le côté gauche de la place Thiers, les rues Chanzy et Fidèle-Lehoucq, la place Charles-Roussel, la place de la République, les rues de l’Hôtel-de- ! Ville, de la Paix, de l’Industrie, Verte, Con-dorcet et le boulevard de l’Egalité.
A l’Hôtel de Ville et à l’Hôtel des sapeurs-pompiers. le drapeau a été mis en berne.

AU CIMETIÈRE DU PONT-DE-NEU-VILLE. — LES DISCOURS

Ainsi que nous lavions annoncé, des ordres sévères avaient été donnés pour que personne ne fût autorisé à pénétrer dans le cimetière avant l’arrivée du cortège officiel, et cette ‘sage mesure a évité des bousculades et des incidents, la foule s’étant grossie, à cette heure, de milliers d’ouvriers quittant les usines. Plusieurs fabriques avaient même donné congé à leur personnel à onze heures et demie.
Lorsque le cercueil du soldat Bourgois eut été descendu dans le caveau construit près du monument érigé à la mémoire des Tourquennois morts au service de la patrie.

M. le général Davignon s’est avancé, et, au milieu d’un profond silence, a prononcé les paroles suivantes :
« Le soldat Bourgois, dont je salue la dépouille mortelle, au nom du premier corps d’armée, est tombé pour la France au combat de Settat ; victime du plus noble des devoirs, il nous lègue un grand exemple d’abnégation et de sacrifice.
» Tes compagnons d’armes et tes concitoyens, soldat Bourgois, garderont ta mémoire. Adieu, ton nom restera gravé au livre d’or de la légion étrangère et vivra dans la postérité. »
M. Emile Lecomte, adjoint au maire, a pris ensuite la parole. Après avoir excusé M. Dron, maire, il a rappelé dans quelles circonstances le légionnaire Bourgois avait trouvé la mort et dit ce que la Ville avait tenu à faire pour honorer la mémoire d’un de ses plus nobles enfants.
L’orateur a exprimé sa vive sympathie pour la famille du defunt et a terminé en ces termes : « vous avez fait une perte cruelle, pauvres parents, mais vous avez le droit d’être fiers du disparu, dont la carrière valèureuse et la fin glorieuse resteront l’honneur de votre famille.
» Et toi, brave enfant de Tourcoing, repose en paix sous cette colonne qui portera ton nom gravé en lettres d’or. Le souvenir de ton courage et de tes vertus vivra éternellement parmi nous ! »
Enfin, M. Georges Duvillier-Motte, président du Cercle des officiers, a apporté au légionnaire Bourgois, le tribut de l’admiration que professaient pour sa fin glorieuse les officiers tourquennois de la réserve et de l’armée territoriale.

A, une heure et demie, la cérémonie prenait fin, ‘.et la foule, très impressionnée, défilait devant le vieux père et les frères du défunt.




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